« Quelle joie trouvons-nous dans ce qui fait notre travail ? » 1
« Nous allons avoir affaire, et toujours de façon plus pressante : à la ségrégation. » 2 annonce Lacan le 22 octobre 1967 dans son Allocution sur les psychoses de l’enfant. « […] comment nous autres, je veux dire les psychanalystes, allons y répondre » 3. Y répondre c’est faire une certaine lecture de ces formations humaines dont il dit aussi dans ce même texte « Toute formation humaine a pour essence, et non pour accident de réfréner la jouissance4 ». Cette réponse doit être valable aussi pour les psychanalystes. Sa Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’école en est la pointe.
Après avoir travaillé sur la question : « Avoir un corps, est-ce naturel ? », le groupe de lecture va mettre à l’étude, à partir d’un ensemble de textes, ce qui aujourd’hui pousse à faire « formation humaine », ce que cela produit et quelles en sont les modalités.
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1Lacan J., « Allocution sur les psychoses de l’enfant », Autres écrits, Paris, Editions du Seuil, avril 2001, p.369.
2Ibid., p. 362.
3Ibid., p. 363.
4Ibid., p. 364.
5Lacan J., « Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’école », Autres écrits, Paris, Editions du Seuil, avril 2001, .243-58.
Prochaine séance : le mardi 13 septembre 2016, à 20h00
Ligue Contre le Cancer – 104 Rue Monlogis à Angoulême.
Renseignements/inscription :
Alexandra Pruvot : 06 31 10 56 10 / Philippe Cousty : 06 11 50 09 68
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